L’économiste de formation, Mihary est sorti de de la bulle financière pour la découverte de la biodiversité marine et la richesse de sa Nation
La mission consistait essentiellement à observer les activités économiques de subsistance des villageois de Salary Nord. La communauté est majoritairement composée de l’Ethnie VEZO qui est traditionnellement « Pêcheur ». La pêche constitue ainsi l’activité principale des villageois. Alternativement, quelques villageois pratiquent l’Algoculture comme Activité Génératrice de Revenus (AGR). Il s’agit d’une filière assez récente mais commence à présent à bien payer pour quelques fermiers qui sont motivés à la culture à en voir par les techniques de production.
Un pêcheur à la ferme d’algue
C’est dans ce contexte que Mihary Rabearison, un Doctorant en Sciences Economiques auprès de l’Université de Mons en collaboration avec l’IHSM, travaille sur la valorisation des algues marines en bioplastiques (biodégradables) tout en estimant leurs potentialités socio-économiques dans le Sud-Ouest de Madagascar, voire pour le pays ainsi que leurs débouchés éventuels sur le marché extérieur.
D’un autre angle, Salary Nord se reconnaît par son paysage unique et la coloration de la mer époustouflante, d’où, sans doute, l’origine de l’appellation de la zone en : << SOARIAKE >>. Sans doute, une amélioration de l’accès routier promouvrait considérablement la zone et permettrait d’exploiter ses potentialités, à n’en dire que le tourisme local.
Le paysage marin dans le coin
Le village des pêcheurs
Pour en profiter pleinement, une visite à Salary Nord doit passer par la cuisine locale et les poissons fumés pour se solder par un baptême de plongée marine chez « Madagascar Diving » avec Fred Lucas. Car après tout, d’un point de vue Keynésien, L’économiste doit être mathématicien, historien, politicien et philosophe. Il doit aborder simultanément l’abstraction et la réalité et étudier le présent à la lumière du passé en vue de l’avenir sans qu’aucun aspect de la nature des institutions ne lui échappe.
Pourquoi pas ajouter en sus, connaître l’environnement marin et découvrir la biodiversité marine.
Toute l’équipe, après la plongée sous-marine
La première fois de Mihary